Le saviez-vous ? Nous inhalons 12 000 litres d’air chaque jour et une grande partie de cette quantité d’air provient de l’air intérieur. D’après une étude, nous passons 80 % de notre temps dans des milieux clos. La question de la qualité de l’air intérieur est donc à prendre très au sérieux. Dans cet article, nous vous présentons ce qu’est une bonne qualité de l’air intérieur ainsi que les éléments qui le polluent.
Sommaire
Définition d’une bonne qualité de l’air intérieur
D’après l’article L. 220-1 du code de l’environnement, tout homme a le droit de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé. La reconnaissance juridique de ce droit se traduit sur le plan technique par le respect dans les maisons, les entreprises et les ERP, de plusieurs critères issus des valeurs guides de l’air intérieur (VGAI) tirées des études menées par l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI), établis par l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation ou encore des ouvrages rédigés par des professionnels du domaine.
En tenant compte de ces différents critères, nous pouvons définir un air intérieur de qualité comme un air qui respecte les valeurs suivantes :
- une humidité relative comprise entre 40 et 60 % dans un local à 20 °C ;
- la quantité de radon par m3 inférieure à 40 Bq ;
- la quantité de formaldéhyde par m3 inférieure à 10 ;
- la quantité de benzène par m3 inférieure à 2 ;
- la quantité de particules fines PM2,5 par m3 inférieure à 10 ;
- la quantité de CO par m3 inférieure à 10 mg ;
- la quantité de CO2 inférieure à 1000 ppm.
Le respect de cette règle commence à s’imposer de plus en plus aux entreprises et aux ERP par le législateur. Si vous êtes sur le point de bâtir une maison, faites appel à un expert qui vous aidera à mettre en place une stratégie environnementale cohérente pour assurer la bonne qualité de l’air.
De même si vous souhaitez vérifier si votre intérieur respecte ces critères, n’hésitez pas à faire appel à un expert comme Igienair pour poser un diagnostic. Si l’air qui circule dans votre intérieur n’est pas de bonne qualité, le professionnel vous proposera des solutions efficaces pour remédier au problème.
Les polluants de l’air dans les espaces intérieurs
Dans nos différents espaces intérieurs, plusieurs éléments compromettent la bonne qualité de l’air : les polluants. On ne peut prétendre avoir un air de bonne qualité sans auparavant connaître les polluants. Il s’agit de :
- l’humidité : même si elle n’est pas directement un polluant, l’humidité engendre des moisissures et des champignons capables de causer des allergies, des infections respiratoires, de l’asthme ;
- les composés organiques volatils : ce sont des substances chimiques qui s’évaporent dans l’air et qui proviennent des hydrocarbures et de leurs dérivés chimiques. Toxiques, ces substances chimiques peuvent causer chez l’homme, une irritation des muqueuses des voies respiratoires, des céphalées, des cancers, des troubles du système nerveux et peuvent même être toxiques pour la reproduction ;
- les particules fines : ces polluants sont principalement issus de la combustion des cheminées et de l’air extérieur. Elles causent des problèmes pour les voies respiratoires ;
- le dioxyde de carbone : lorsque le dioxyde de carbone est trop concentré dans l’air intérieur, les performances cognitives des occupants baissent ;
- le comportement des occupants : le comportement des occupants de l’intérieur a une influence majeure sur la qualité de l’air intérieur.
Comment se mesure la concentration des différents polluants de l’air intérieur ?
Pour savoir si l’air d’un espace intérieur est de bonne qualité ou non, il faut mesurer et analyser la concentration des différents polluants présents dans cet air à travers un diagnostic Qualité Air Intérieur. Ce diagnostic se fait par un diagnostiqueur immobilier certifié ou par un organisme habilité qui dispose de capteurs d’air ambiant dans chacun des lieux spécifiques.
